Dire Straits: Alchemy (live 1984)

Publié le par Eric

J'ai t toujoour voué un culte aux albums live. Et pour le justifier, lorsqu'on me quand j'étais Lycéen (c'était il y a longtemps, malheureusement) en quoi je les trouvais meilleur que les studios j'avais pris l'abbitude de dire "écoute "Sultans of swing" sur Alchemy et tu comprendras". En effet cette version du célèbre morceau est l'un des meilleurs moments live qu'il m'ait été donné d'entendre tout artiste et tout style confondu. Le morceau est complétement sublimé avec nottament un solo final réellement monstrueux.
Mais le reste de l'album est du même tonneau, chaque morceau trouvant ici une nouuvelle dimension, ce qui fait pour moi de cet "Alchemy", l'un des plus grands albums live de tous les temps.
Issu de la tournée de "love over gold" (sans doute le meilleur album studio de Dire straits) ce live a été enregistré au Hammersmith Odeon de Londres. Le public est très présent tout le long de l'enregistrement et on le comprends tant la prestation est de qualité.,
Ca commence par "Once upon in the west", ce n'est pas le meilleur morceau de Dire Straits mais comme introduction c'est pas mal. Puis "Expresso love", pas un classique non plus mais dès le 3eme morceau on rentre dans le vif du sujet avec "romeo and julliet" qui prend une dimension mélancolique supplémentaire. Puis suivent "Love over Gold", "Private investigation" (l'un des meilleurs morceaux de Dire Straits dans sa montée en puissance), et le subliblissime "sultans of swing" que j'évoquais dans mon introduction. Fin du CD1, passons au CD2 avec "Two Young Lovers" un petit rock n'roll soutenu par le saxo de mel collins permet de garder un peu de rythme après sultan of swing. Puis viennent 2 morceaux qui prennent vraiment leur dimension sur ce live : "Tunnel of love" (dont le solo final est magnifique) et "telegraph Road". Après ces 2 longs morceaux vient le plus direct "solid rock" suivi pour conclure par le très bel instrumental "Going Home", issu de la BO du film "Local Hero". Voilà la messe est dite: pour ceux qui se demande pourquoi préférer les lives au studio, il suffit de comparer les morceaux de cet alchemy aux versions studio et pour moi, la réponse est tout trouvée.
Honnétement avec le recul je trouve que l'écoute des albums studios de Dire Straits peut se révéler ennuyeuse (et pourtant j'ai été un grand fan, mais avec Alchemy, honnétement pas moyen de s'ennuyer.
Le seul repproche qu'on peut lui faire c'est le manque de titreq (12 sur un double album) et là certains diront que c'est la faute d'intro trop longue. C'est là que je ne suis pas d'accord, car ce sont ces intros qui préparent à la jouissance musicale qui s'ensuit (c'est comme dans le sexe: on pourrait se passer des préliminaires mais le plaisir serait moins bon).

Publié dans musique

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